vendredi 29 août 2008

la fin d'une époque

après tout ces posts fais en une demi heure, je me doit de vous annoncer la terrible nouvelle qui sonnera le glas sur le monde entier, délabrera les fondements même de notre société, repensera la matrice et tuera tout être vivant sur terre pour finir.

je démissionne.

eeeeeeeeeeeeh ouais. le temps est venu pour moi de voguer vers d'autres horizons, de quitter ma grande chaîne dont je dévoilerai le nom un fois partie. (j'ai pas de clause de confidentialité dans mon contrat alors rienafoutre).

bon, même si le monde finira en apocalypse, sachez que je ne fermerai pas ce blog pour autant, car je quitte ce resto... pour un autre. un indépendant, tut bo, tut propr.

voilà, il me fallait vous l'annoncer. cette boite ne m'amuse plus autant qu'avant, et malgré la bonne école que ce fut, malgré les gens supers que j'ai rencontré, malgré les semi raclures de sous produit de demeurés que j'ai pu côtoyer, il me faut partir là bas, ou tout est neuf et tout est sauvage.

bon, jvous donne la date que je me suis fixée : mi-novembre. vous avez le temps de voir venir les choses. ^^

vous n'aime très fort !

les phrases qui tuent EDITION 2

"bonjour, je voudrai allez manger à l'endroit le plus frai !"
"la chambre froise à -19C° ça vous ira ? pour 2 couverts ?"



situation : 25 décembre repas midi, une personne seule.
"tiens, c'est bizarre que vous n'ayez quasiment pas de clients aujourd'hui..."
"oui madame. les gens préfèrent manger dans leur famille eux, madame.



"alors ma tarte au pommes, je la voudrait tiede, mais pas avec la boulle vanille, je veux de la chantilly dessus et autour."
"avec ou sans élan ?"


"c'est possible de se mettre dans la véranda sud pour surveiller notre voiture ?"
"c'est possible mais je vous préviens qu'on a arrêtez de voler les Ladas depuis quelques années, on arrivait pas à les revendre..."

situation : jarrive avec la télécommande de la clim pour arrêter celle ci car les clients avaient froid. phrase d'une ado de 13 ans.
"c'est ça la télécommande de la clim"
"bin non, ça c'est une aiguille a tricoter !"

Diplôme de politesse universelle.

oui, notre métier n'est pas reluisant.
oui, on peux même carrément dire que c'est quasi un métier de merde.
on peux ajouter que nous sommes en bas de l'échelle sociale de la société, juste au dessus des ingénieurs balai.

mais avant tout, nous restons des êtres humains, nous effectuons nos taches dans la plus grande courtoisie envers le client.
ajoutons même qu'on a une patience en or vu les "cas-soce' qu'on se tape.

alors crévindju (pour faire une minute paysanne), apprenez à nous parler correctement, et surtout, à dire au moins : BONJOUR.

ça parait anodin, futile, stupide, vous ne voulez pas que notre jour soit bon : OSEF, c'est la moindre des choses quand vous venez squatter !

et ça vaut aussi (surtout) pour ces estrangeois, qui n'en n'ont pas appris la signification.

la politesse et le respect sont internationaux !

dépot de bilan ?

et bin non, vous auriez pu le croire, mais la boite n'a pas coulé, alors ce n'est pas la raison de mon silence !!

c'est juste que les services se suivent et se suivent et se suivent et mis à part qu'on sait jamais comment cela va se passer exactement, la routine est bien telle qu'on la décrit : ROUTINIÈRE. sans rien à raconter.

toujours les même procédures, toujours la même carte, les même machins, ah si, on nous a sucré des primes parait-il. enfin, ça ne m'empêche pas de vivre.

voilà, cté le petit mot d'excuse, je vais ménan faire un vrai billet d'humour restaurationnienne, histoire de se remettre dans le bain.

lundi 19 mai 2008

Fichés au grand banditisme

Y'en a que j'aime pas. c'est physique, j'aime pas leur tête, ils sont moches, ils puent (si si !) et ils squattent, et ils vous emmerdent.

mes collègues reconnaîtront sûrement les personnes en questions, et je me doit de faire un post non généraliste pour évacuer cette tension qui monte à leur simple vue dans le resto.

je cite : un couple de vieux (moches et qui pues, mais vous le savez déjà), malheureusement habitués de votre établissement, madame est diabétique, monsieur... a un caniche pelé.

ils débarquent toujours aux heures les plus incongrues, puis d'un air mielleux et hypocrite (comme si vous pouviez rien leur refuser : syndrome du client roi en force !) demandent à être servis rapidement. ils habitent dans le coin, vous connaissez leur vie parce qu'ils la racontent généralement à tous les autres clients du restaurants, et après qu'ils aient garés leur voiture, ils filent à l'hotel économique voisin dont je tairai le nom, pour chiper...

des réductions.

oui oui ! les réductions accordés aux pauvres hères ne pouvant pas payer plus que pour une chambre de caravane et que, dans un souci de partenariat commercial rapportant plein di sous à la chaîne, l'hôtel donne à ces dites hères, un joli coupon qui donne droit à 15% sur la note de notre restaurant.

et eux, habitués locaux, lis étalent sans aucune honte sur la table et précisant qu'ils veulent leur réductions.

ce qu'ils ont pas encore pigé, c'est qu'on les voit arriver en voiture, qu'on fini par les repérer, qu'on les voit partir et revenir de l'hôtel, mais ça les dérange même pas d'abuser, de revenir et de re-abuser.

conclusion : y'en a vraiment qu'on pas de face !!!

lundi 21 avril 2008

Tout un concept

vous êtes-il arrivé de croiser ce regard... LE regard, froid, glacial... celui de l'antarctique, celui qui vous toise, vous juge du cheveu à la pointe de votre chaussure, scrutant les plis de chemises et les capsules traînant dans le holster... le regard accompagnant l'air et collé monté...

le regard du client roi.

aaaaaah.... le client Roi ! y'a qu'en France qu'on voit ça, et y'a qu'en France qu'on entretient ce mythe !

car qu'est ce que qu'un client Roi ? eh bien (prenons un air à la Edouard Baer), le client roi est une gigantesque farce ! un grand concept créé dans les années soixante par la société de consommation pour relancer l'économie par le système d'achat massif et de satisfaction optimale du client pour écouler les stocks, concept qui s'est renforcé lorsque les offres de produits étaient supérieure à la demande.

car sans client roi, plus d'économie française. sans client qui râle, plus de hotliner (clin d'oeil a mes copains qui souffrent. je compatis).

le client Roi, celui qui a tort mais qui a raison, qui se permet tout du moment qu'il paie, et principalement quand ceci concerne les besoins qu'il estime physiologiques : manger communiquer, se déplacer. (notons que s'habiller est au rang secondaire du râlage).

"mon steak n'est pas à point. il est trop cuit".

vous regardez ce steak que vous savez pertinemment à point puisque vous avez suivit une (petite)formation grill exprès, certifiée par l'école de restauration de la chaîne, vous avez plus de deux ans de boite, tous les clients de votre rang sont heureux, les autres steaks sont bien a point, LUI le sait, LUI le voit, mais LUI S'EN TAPE !

mais son steak n'est pas à point.

le syndrome du client roi vient de se déclencher : PAS CONTENT !!!! l'air pincé, le regard froid, le port de tête supérieur, cherchant à vous écraser se tout le poids de son portefeuille, et si vous avez le malheur d'hésiter une seconde....

"ATTENTION HEIN !!! je vais écrire au service client ! c'est lamentable et minable ! vous ne savez pas gérer votre restaurant et vous ne savez pas faire de la qualité !"

la moitié de la véranda regarde le client furibond en question, se demandant d'où vient son problème, puisqu'apparement, eux n'en n'ont pas...

le steak n'était pas à point. et ça peut prendre d'incommensurables proportions.

la faute à qui ? a nous. puisque nous les confortons dans leur position en plus.

vendredi 18 avril 2008

152 clients au mêtre carré.

Doit on en déduire que le monde entier nous aime ? ou que le monde entier vient exprès nous embêter ?

Toujours est il que quand vous voyez débarquer une centaine de clients (soit la capacité maximale du restaurant), votre visage à un légère tendance à blêmir, sueur perlant sur le front...

Les hordes de mômes déboulent, hurlant, la faim au ventre et soda au cola affiché dans leur yeux. Vous vous armez de crayons de couleur pour les occuper ! les parents. pressés. toujours pressés. en vacances mais quand même pressé.

d'ailleurs plus ils sont en vacances, plus ils sont pressés. plus ya de monde, plus ils veulent être servis avant les autres. Le français est vraiment infect avec ses congénères. et bien sûr, si ça va mal, vous passez pour une tête de turc.

courbant, l'échine, vous faites : oui, madame, bien monsieur, tout de suite messieurs dames. (et ma main dans ta gueule ?)

voilà le topo de ce midi : 152 pinpins. 3 serveurs, un au grill, un a la plonge, un responsable à l'accueil (oui, c'est un sous effectif O_o). kouazi tous en même temps, kouazi tous pressés, manger quitte à s'entasser à 12 sur une table de 2. remarquons que l'être humain affamé est pire qu'un lion attendant sa part, prêt au pires bassesses qu'il est capable d'imaginer.

dans ces cas là, les clients qui vous disent : non mais on est pas pressés, vous leur off iriez des fleurs (si vous aviez le temps de les cueillir. puis pas aujourd'hui, il pleut.)

quand je pense que ça va être ça tous le Weekend, quand vous, pauvres hères en vacances, en chassé croisé de voitures, bouchons, accidents, picnics et bien sûr, en halte chez nous... oui, VOUS qui viendrez vous entasser dans des aires d'autoroute sur-blindées de vacanciers français, huant qu'il faut qu'on vous nourrisse...

pensez à nous... misérables travailleurs de l'ombre, paillassons du monde de la restauration...

(Haut les coeur les gars, on va se faire un peu de fric en vous plumant au moins !)

mardi 25 mars 2008

Les Estrangeois

Genre improbale et impromptu, pourtant siiiiiiiiiiii envahissant et constituant la moitié de votre clientèle estivale.

Les étrangers.


ne voyez pas ici un message raciste, je ne leur tape pas dessus, je ne les distingue pas en "races", mais quand même, à force d'en voir, on peut frôler l'overdose menant à la psychose d'entendre un mot non-français.


L'étranger ne mange pas aux heures habituelles françaises, mais aime bien que vous vous adaptiez à ses coutumes, l'étranger mets toujours deux ans à déchiffrer la carte, l'étranger peut-être fasciné par le feu de bois au centre de la salle au point de venir y faire cramer ses miches, l'étranger est donc par définition : étrange.

Il estime que parce que chez lui il mange à une certaine heure, il fera partout pareil. Heureusement pour lui, notre restaurant dispose d'une large amplitude horaire. Quand bien même, vous feriez la même chose dans leur pays qu'on vous refoulerai avec perte et fracas.
Parce que certains étranger profitent de la France pour faire ce qu'il est interdit chez eux.

(Regardez ls suisses sur la route, on dirait des Lyonnais, mais en pire... quand aux hollandais, ils imiteraient plutôt les ardechois...)

les étrangers, suivant leur nationalité et donc éducation, sont plus où moins agréables, et certains méritent même un post à eux tout seuls. nous reviendrons donc plus tard sur la division des germaniques te hollandais, sur les espagnols, sur les très lointains, sur les belges et suisses pour ceux qui caractérisent notre clientèle principale.
Puis sur quelques cas sociaux aussi.

Mais l'étranger peut vous rapporter des sous. oui oui.

Commençons donc la leçon par le cas agréable d'un couple Hollando-Italien, armé d'un gros chien Boxer, débarquant à 15H30, ce qui annonçait l'annulation pure et simple du gouter à la tartine de pain que vous aviez prévu !
Qu'a cela ne tienne, vous avez fini par discuter avec eux, et lors de la commande vous avez été surprise de marqué sur votre bon : ENTRECOTE A POINT POUR LE CHIEN !

Autant faire ça proprement ! L'entrecôte une fois cuite, fut découpée avec amour pour ce toutou hollandais affamé, et présenté dans une jolie gamelle que madame emmena dehors pour y faire manger le molosse (qui ne répandrait pas sa bave sur le carrelage).

Et madame revint, heureuse, vous tendant un billet de 5 euros pour le service.

De fil en aiguille, vous avez été amenée à discuter des origines du restaurant (eux aussi en connaissent un rayon !) et des origines de madame (Italienne comme vous !).

Suivit l'enciassement, où monsieur vous trouvant adorable, vous laisse 7,5€ de son rendu monnaie.
bla bla bla bla bla (OUAF ! dit le chien en passant), merci beacoup, aurevoir, bon voyage messieurs dame... un second billet de 5 € vous est tendu (le reste du rendu monnaie) pour un service de qualité exceptionnelle.
Cce qui nous amène a l'explosion de mon record en pourboire : 17€50 pour une table de deux ^^.
Ccomme quoi, tous les étrangers ne sont as des gros radins irascibles ne faisant pas l'éffort de vous comprendre... pas tous ;p !

dimanche 23 mars 2008

Humour Noir et noire journée.

Mon horoscope disait vrai (dit-elle en ayant conscience que par la présente, elle vous avoue lire le dauphiné libéré tous les matins pour le connaitre, ce fameux horoscope).

Journée sombre, humeur maussade, santé pas au top.

Voilà la typique journée où vou avez la POISSE ! Le genre de journée où les PIRES trucs vous arrivent, ce genre de journée où vous avez envie de malencontreusement laisser tomber un quelqu'onque produit abrasif sur un des steaks, où vous avez envie de mouiller le carrelage pour qu'ILS tombent...

ILS.

ILS, les clients CHIANTS ! EUX, les services de MERDE. (à dire avec conviction).

Les clients qui ne vous lachent pas de l'aprèm, qui s'obstinent à ce que votre resto soit toujours emplit d'une présence autre que la votre, et les petites POISSES qui vous pourissent la vie, comme les assiettes qui séchappent, le sucide des mousses au chocolat, le plongeon de la pince à grill dans les braises, la chute des conténairs à poubelles...

Les journées noires, où vous auriez mieux fait de rester couchés.

Car tel fut le cas aujourd'hui. Heureusement, celle ci est fini, et je suis encore vivante. (mais de justesse)

mardi 18 mars 2008

Services sanitaires.

Tout le monde sait qu'aujourd'hui la législation Française oblige de drastiques contrôles en restauration pour éviter de tomber dans l'archétype du petit gourbi chinois... Nous n'y échappons pas.

Hygiène sur-contrôlée, environnement sanitaire surveillé, tout est passé à la loupe et tout est nettoyé, clarifié, désinfecté, stérile...

Oui mais alors....

Comment je fais avec mon rhume moi ? jamais au grand jamais vous ne penseriez poser un arrêt maladie pour un rhume tout con, pourtant, j'imagine même pas le nombre de personnes à qui j'ai du le refiler, parce qu'un rhume dans un restau, on y peut rien, c'est incontrolable.

Malgré le néttoyage des mains au savon anti-bactérien et re rinçage au gel alcoolisé, malgré le retient des éternuements qui manquent me faire sauter la cloison nasale (que penseriez vous en voyant un serveur éternuer vous ?), malgré les trois millions de cachets que je me trimballe...

Je risque de contaminer la terre entière et j'y suis obligée, parce que les services d'hygiènes n'ont pas encore prévu de scaphandre stérile pour le service...

C'était la minute santé dégueu.

Confessions intimes et Sans Famille Fixe

Les gens qui n'ont pas de vie mais qui la racontent quand même, ou pas d'amis et qui vous tiennent la jambe...

Pas plus tard qu'hier nous avons eu le droit au malheur de la maman qui avait acheté un blouson pour son fils dans une station service d'autoroute, et les méchants vendeurs n'ont pas enlevé l'antivol.

Ouiiiiiiiiiiiii .... Et tu me dis à moi ? comme si je vendait des blousons et que j'avais un aimant anti-antivols sous la chemise ? (ça fait beacoup "d'antis" ça....)

ces gens esseulés et/ou catastrophés, dont vous voudriez vous débarassez mais vous n'y arrivez PAS, pace qu'ils sont pire que de la super glue triple action !

Comme ces gens qui viennent manger le jour de Noël, le jour où vous avez la tête dans le seau pour cause de bringue familiale, ce jour où vous auriez voulu ouvrir tranquillement les cadeaux avec les bambins, et que au milieu des gens qui mangent parce qu'ils émigrent d'une famille à l'autre... Vous avez le SOLITAIRE.

Celui qui vous pose amicalement la main sur le bras comme si vous aviez élevé les cochons ensembles et qui vous demande en chuchotant... "Mais pourquoi vous n'avez pas beacoup de monde aujourd'hui ?"

Vous avez le choix entre l'air couroucé ou l'air désolé : "Mais c'est Noël ! les gens ils ont des familles !"

On devrait ouvrir un bureau des pleurs...

lundi 17 mars 2008

Les phrases qui tuent

un client, parfois, c'est bête.... Ça peut être d'une indigence frôlant les abysses de la bêtise !!!!

l'exemple exemple type... un client rentre...

"bonjour !!! c'est pour manger !" (fier de lui)

... ah c'est sur que pour faire un tennis c'est pas chez nous...

"on voudrait être sous la véranda pour surveiller le chien dans la voiture !" (situation, mois de juillet, 40 degrés à l'ombre)

mais vous allez le laisser frire tout seul là bas ?


*situation : Garde l'après midi, comprendre un seul serveur pour la boutique entre les deux services, de 15h à 18h30*

"Ah ? vous êtes ouverts non-stop de 11H à 23h ? c'est bien ça ! enfin, c'est pas bien pour vous, mais c'est bien pour nous !!"

... donc vous admettez sciemment que venir me faire chier à 17H30 pour grailler ne vous dérange pas outre mesure tant que votre désir de client-roi est satisfait, et tant pis pour moi si je suis pas d'accord, parce qu'après tout, j'ai signé pour ? (vive la société de consommation).

"vous êtes seule à servir ? et comment vous faites si 40 personnes arrivent pour manger ?"

je crame le restau, après avoir piqué la caisse.


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d'autres viendront, au longs des services...

Le lâché de maison de retraite.

75% de notre clientèle est composé.... Disons le franchement : de Vieux. Des vrais. Des qui mettent trois cent ans à monter les marches, des qui comprennent pas ce que vous leur dites...

Imaginons un dimanche midi, enfin, 11h, puisque c'est notre heure d'ouverture. L'équipe au complet, réuni pour l'apéro (enfin, c'est dimanche quoi !), et vous avez à peine le temps de trempouiller les bord des lèvres dans votre Kir que... DRIIIIIIIIIIIIIIIIIING retentit la sonnette d'arrivée clients.

Voilà, 11h05, premier retraité de la journée.

Ceci, messieurs dames, marque le ton . De 11H à 14h, ils défilent (pas vite cependant, faut le temps d'avancer à cet âgeheh !).

Pépé prendra sont canon de gros rouge, Mimine son Kir (tiens, j'ai pas encore fini le mien), vous rappelleront que votre restaurant à été construit avant votre naissance et qu'ils connaissent toute l'histoire de la chaîne. (qu'ils vous raconteront si possible).
Si en plus, vous n'avez pas de chance et que ce jour là, le restau est plein comme un oeuf, ces gens là seront les plus LENTS possibles ! Et que je te prend entrée, plat, dessert, et que je te re-raconte comment j'ai connu le restaurant, et les problèmes de vue de Kiki (le chien-serpillère-caniche caché sous la table), et que j'ai le dentier mal fixé ("vous auriez de la soupe ?")...

Dans toute cette clientèle, on distinguera quand même deux gros blocs : les gentils Papy-Mamys, et les vieux cons. Heureusement pour nous, la première catégorie est plus importante (et laisse des pourboires, sensibles à notre peine). La seconde vous regarde d'un air hautain, en vous montrant bien qu'elle a fait la guerre et que vous lui devez le respect.

ce à quoi vous répondez : sans vouloir vous offenser, c'est moi qui finance votre retraite actuellement.

ouverture non stop (ou presque)

le petit mot d'accueil, tel la petite salade que nous offrons à l'arrivée du client... madame, monsieur, bienvenue !

ici seront relatés faits divers et faits variés d'un restaurant d'une grande chaine, LA grande que nous appellerons... "Chut Chut ! pas de marque" comme disaient les Nuls.

pour ceux d'entre vous qui font partie du grand monde du service à la personne, j'espère que vous trouverez ici le moyen de rire de tous ces petits désagréments. De ces moments où vous avez envie de dire "bon sang mais c'est c** un client !", que satisfaire le besoin primaire (sur la pyramide de maslow) de MANGEEEER (ajoutons aussi le grognement guttural) vous pèse, que d'être le sous-fifre de la société vous gonfle... oui ces moments seront ici.

pour les autres, que ceci vous serve d'avertissement : la restauration est un métier dangereux... (mais on aurait bien besoin de monde !)

N'joy !