mardi 25 mars 2008

Les Estrangeois

Genre improbale et impromptu, pourtant siiiiiiiiiiii envahissant et constituant la moitié de votre clientèle estivale.

Les étrangers.


ne voyez pas ici un message raciste, je ne leur tape pas dessus, je ne les distingue pas en "races", mais quand même, à force d'en voir, on peut frôler l'overdose menant à la psychose d'entendre un mot non-français.


L'étranger ne mange pas aux heures habituelles françaises, mais aime bien que vous vous adaptiez à ses coutumes, l'étranger mets toujours deux ans à déchiffrer la carte, l'étranger peut-être fasciné par le feu de bois au centre de la salle au point de venir y faire cramer ses miches, l'étranger est donc par définition : étrange.

Il estime que parce que chez lui il mange à une certaine heure, il fera partout pareil. Heureusement pour lui, notre restaurant dispose d'une large amplitude horaire. Quand bien même, vous feriez la même chose dans leur pays qu'on vous refoulerai avec perte et fracas.
Parce que certains étranger profitent de la France pour faire ce qu'il est interdit chez eux.

(Regardez ls suisses sur la route, on dirait des Lyonnais, mais en pire... quand aux hollandais, ils imiteraient plutôt les ardechois...)

les étrangers, suivant leur nationalité et donc éducation, sont plus où moins agréables, et certains méritent même un post à eux tout seuls. nous reviendrons donc plus tard sur la division des germaniques te hollandais, sur les espagnols, sur les très lointains, sur les belges et suisses pour ceux qui caractérisent notre clientèle principale.
Puis sur quelques cas sociaux aussi.

Mais l'étranger peut vous rapporter des sous. oui oui.

Commençons donc la leçon par le cas agréable d'un couple Hollando-Italien, armé d'un gros chien Boxer, débarquant à 15H30, ce qui annonçait l'annulation pure et simple du gouter à la tartine de pain que vous aviez prévu !
Qu'a cela ne tienne, vous avez fini par discuter avec eux, et lors de la commande vous avez été surprise de marqué sur votre bon : ENTRECOTE A POINT POUR LE CHIEN !

Autant faire ça proprement ! L'entrecôte une fois cuite, fut découpée avec amour pour ce toutou hollandais affamé, et présenté dans une jolie gamelle que madame emmena dehors pour y faire manger le molosse (qui ne répandrait pas sa bave sur le carrelage).

Et madame revint, heureuse, vous tendant un billet de 5 euros pour le service.

De fil en aiguille, vous avez été amenée à discuter des origines du restaurant (eux aussi en connaissent un rayon !) et des origines de madame (Italienne comme vous !).

Suivit l'enciassement, où monsieur vous trouvant adorable, vous laisse 7,5€ de son rendu monnaie.
bla bla bla bla bla (OUAF ! dit le chien en passant), merci beacoup, aurevoir, bon voyage messieurs dame... un second billet de 5 € vous est tendu (le reste du rendu monnaie) pour un service de qualité exceptionnelle.
Cce qui nous amène a l'explosion de mon record en pourboire : 17€50 pour une table de deux ^^.
Ccomme quoi, tous les étrangers ne sont as des gros radins irascibles ne faisant pas l'éffort de vous comprendre... pas tous ;p !

dimanche 23 mars 2008

Humour Noir et noire journée.

Mon horoscope disait vrai (dit-elle en ayant conscience que par la présente, elle vous avoue lire le dauphiné libéré tous les matins pour le connaitre, ce fameux horoscope).

Journée sombre, humeur maussade, santé pas au top.

Voilà la typique journée où vou avez la POISSE ! Le genre de journée où les PIRES trucs vous arrivent, ce genre de journée où vous avez envie de malencontreusement laisser tomber un quelqu'onque produit abrasif sur un des steaks, où vous avez envie de mouiller le carrelage pour qu'ILS tombent...

ILS.

ILS, les clients CHIANTS ! EUX, les services de MERDE. (à dire avec conviction).

Les clients qui ne vous lachent pas de l'aprèm, qui s'obstinent à ce que votre resto soit toujours emplit d'une présence autre que la votre, et les petites POISSES qui vous pourissent la vie, comme les assiettes qui séchappent, le sucide des mousses au chocolat, le plongeon de la pince à grill dans les braises, la chute des conténairs à poubelles...

Les journées noires, où vous auriez mieux fait de rester couchés.

Car tel fut le cas aujourd'hui. Heureusement, celle ci est fini, et je suis encore vivante. (mais de justesse)

mardi 18 mars 2008

Services sanitaires.

Tout le monde sait qu'aujourd'hui la législation Française oblige de drastiques contrôles en restauration pour éviter de tomber dans l'archétype du petit gourbi chinois... Nous n'y échappons pas.

Hygiène sur-contrôlée, environnement sanitaire surveillé, tout est passé à la loupe et tout est nettoyé, clarifié, désinfecté, stérile...

Oui mais alors....

Comment je fais avec mon rhume moi ? jamais au grand jamais vous ne penseriez poser un arrêt maladie pour un rhume tout con, pourtant, j'imagine même pas le nombre de personnes à qui j'ai du le refiler, parce qu'un rhume dans un restau, on y peut rien, c'est incontrolable.

Malgré le néttoyage des mains au savon anti-bactérien et re rinçage au gel alcoolisé, malgré le retient des éternuements qui manquent me faire sauter la cloison nasale (que penseriez vous en voyant un serveur éternuer vous ?), malgré les trois millions de cachets que je me trimballe...

Je risque de contaminer la terre entière et j'y suis obligée, parce que les services d'hygiènes n'ont pas encore prévu de scaphandre stérile pour le service...

C'était la minute santé dégueu.

Confessions intimes et Sans Famille Fixe

Les gens qui n'ont pas de vie mais qui la racontent quand même, ou pas d'amis et qui vous tiennent la jambe...

Pas plus tard qu'hier nous avons eu le droit au malheur de la maman qui avait acheté un blouson pour son fils dans une station service d'autoroute, et les méchants vendeurs n'ont pas enlevé l'antivol.

Ouiiiiiiiiiiiii .... Et tu me dis à moi ? comme si je vendait des blousons et que j'avais un aimant anti-antivols sous la chemise ? (ça fait beacoup "d'antis" ça....)

ces gens esseulés et/ou catastrophés, dont vous voudriez vous débarassez mais vous n'y arrivez PAS, pace qu'ils sont pire que de la super glue triple action !

Comme ces gens qui viennent manger le jour de Noël, le jour où vous avez la tête dans le seau pour cause de bringue familiale, ce jour où vous auriez voulu ouvrir tranquillement les cadeaux avec les bambins, et que au milieu des gens qui mangent parce qu'ils émigrent d'une famille à l'autre... Vous avez le SOLITAIRE.

Celui qui vous pose amicalement la main sur le bras comme si vous aviez élevé les cochons ensembles et qui vous demande en chuchotant... "Mais pourquoi vous n'avez pas beacoup de monde aujourd'hui ?"

Vous avez le choix entre l'air couroucé ou l'air désolé : "Mais c'est Noël ! les gens ils ont des familles !"

On devrait ouvrir un bureau des pleurs...

lundi 17 mars 2008

Les phrases qui tuent

un client, parfois, c'est bête.... Ça peut être d'une indigence frôlant les abysses de la bêtise !!!!

l'exemple exemple type... un client rentre...

"bonjour !!! c'est pour manger !" (fier de lui)

... ah c'est sur que pour faire un tennis c'est pas chez nous...

"on voudrait être sous la véranda pour surveiller le chien dans la voiture !" (situation, mois de juillet, 40 degrés à l'ombre)

mais vous allez le laisser frire tout seul là bas ?


*situation : Garde l'après midi, comprendre un seul serveur pour la boutique entre les deux services, de 15h à 18h30*

"Ah ? vous êtes ouverts non-stop de 11H à 23h ? c'est bien ça ! enfin, c'est pas bien pour vous, mais c'est bien pour nous !!"

... donc vous admettez sciemment que venir me faire chier à 17H30 pour grailler ne vous dérange pas outre mesure tant que votre désir de client-roi est satisfait, et tant pis pour moi si je suis pas d'accord, parce qu'après tout, j'ai signé pour ? (vive la société de consommation).

"vous êtes seule à servir ? et comment vous faites si 40 personnes arrivent pour manger ?"

je crame le restau, après avoir piqué la caisse.


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d'autres viendront, au longs des services...

Le lâché de maison de retraite.

75% de notre clientèle est composé.... Disons le franchement : de Vieux. Des vrais. Des qui mettent trois cent ans à monter les marches, des qui comprennent pas ce que vous leur dites...

Imaginons un dimanche midi, enfin, 11h, puisque c'est notre heure d'ouverture. L'équipe au complet, réuni pour l'apéro (enfin, c'est dimanche quoi !), et vous avez à peine le temps de trempouiller les bord des lèvres dans votre Kir que... DRIIIIIIIIIIIIIIIIIING retentit la sonnette d'arrivée clients.

Voilà, 11h05, premier retraité de la journée.

Ceci, messieurs dames, marque le ton . De 11H à 14h, ils défilent (pas vite cependant, faut le temps d'avancer à cet âgeheh !).

Pépé prendra sont canon de gros rouge, Mimine son Kir (tiens, j'ai pas encore fini le mien), vous rappelleront que votre restaurant à été construit avant votre naissance et qu'ils connaissent toute l'histoire de la chaîne. (qu'ils vous raconteront si possible).
Si en plus, vous n'avez pas de chance et que ce jour là, le restau est plein comme un oeuf, ces gens là seront les plus LENTS possibles ! Et que je te prend entrée, plat, dessert, et que je te re-raconte comment j'ai connu le restaurant, et les problèmes de vue de Kiki (le chien-serpillère-caniche caché sous la table), et que j'ai le dentier mal fixé ("vous auriez de la soupe ?")...

Dans toute cette clientèle, on distinguera quand même deux gros blocs : les gentils Papy-Mamys, et les vieux cons. Heureusement pour nous, la première catégorie est plus importante (et laisse des pourboires, sensibles à notre peine). La seconde vous regarde d'un air hautain, en vous montrant bien qu'elle a fait la guerre et que vous lui devez le respect.

ce à quoi vous répondez : sans vouloir vous offenser, c'est moi qui finance votre retraite actuellement.

ouverture non stop (ou presque)

le petit mot d'accueil, tel la petite salade que nous offrons à l'arrivée du client... madame, monsieur, bienvenue !

ici seront relatés faits divers et faits variés d'un restaurant d'une grande chaine, LA grande que nous appellerons... "Chut Chut ! pas de marque" comme disaient les Nuls.

pour ceux d'entre vous qui font partie du grand monde du service à la personne, j'espère que vous trouverez ici le moyen de rire de tous ces petits désagréments. De ces moments où vous avez envie de dire "bon sang mais c'est c** un client !", que satisfaire le besoin primaire (sur la pyramide de maslow) de MANGEEEER (ajoutons aussi le grognement guttural) vous pèse, que d'être le sous-fifre de la société vous gonfle... oui ces moments seront ici.

pour les autres, que ceci vous serve d'avertissement : la restauration est un métier dangereux... (mais on aurait bien besoin de monde !)

N'joy !